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Fortuna'Sims
24 mai 2006

Chapitre 1. Mariage.

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Évidemment, Don a toujours fait les choses en grand, et j'ai été éblouie par le magnifique (et très gros...) diamant qu'il m'a offert pour sceller nos fiançailles officielles.

Ça été un coup de tonnerre dans notre petite communauté : le Casanova de Montsimpa allait se laisser passer la corde au cou... J'entendais des murmures autour de moi, partout où j'allais, jamais "Radio-Cancan" n'avait autant fonctionné sur un seul événement! Et j'en étais la vedette...
Je me doutais bien de ce que racontaient les gens que je ne connaissais pas : il a passé son temps à courir après toutes les femmes de la ville... et elle, elle a dragué tous les garçons à l'université... On avait une réputation assez sulfureuse (lui plus que moi, quand même!), et ça alimentait les racontars.
Bof : "les chiens aboient, la caravane passe", comme dit le proverbe...

Mes parents n'ont pas été emballés par la nouvelle. Mon père, comme d'habitude, tombait des nues, il n'imaginait pas que sa petite fille pouvait avoir une vie amoureuse... Ma mère était inquiète, combien de fois ne m'a-t-elle pas demandé si j'étais vraiment sûre de moi, et de Don...
Mes amis, sauf Nina, qui se doutait, fine mouche comme toujours, que notre liaison avait pris un tour sérieux, ont été stupéfaits : nous voir ensemble ne surprenait personne, mais de là à nous imaginer mariés, il y avait une marge... Ma chère Angela m'a reproché mes cachotteries, mais je lui ai fait remarquer qu'elle pouvait parler...

Enfin, bref, toute cette période a été assez agitée, sans compter le boulot où les problèmes s'accumulaient : une bande organisée écumait le secteur, et nous n'avions aucune piste...

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Et le grand jour est arrivé...
Nous nous sommes mariés l'été de mes vingt-quatre ans, devant ma famille et nos amis rassemblés. Nous nous sommes promis fidélité, soutien mutuel, et tout, et  tout...
Quand j'ai regardé Don, j'ai vu qu'il était aussi ému que moi et qu'il n'avait pas l'air d'y croire encore...

Les mois qui ont précédé notre union sont passés à la vitesse d'un éclair, aujourd'hui encore, je suis incapable de me rappeler ce que j'ai fait, en dehors de voir Don, d'aimer Don, de rêver à Don... Je n'ai aucun souvenir précis des autres personnes de mon entourage pendant cette période, un peu comme si elles s'étaient retirées en dehors de mon réel à moi. Quant à mon travail, malgré tout l'intérêt que je lui porte, j'ai l'impression d'en avoir fait abstraction pendant tout ce temps, fonctionnant d'une manière routinière et automatique...
N'a vraiment compté pour moi que l'attente de ce jour-là.

Et voilà, je suis madame Don Lothario...

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Hmmm... J'ai presque regretté qu'il y ait encore toute la fête à venir, je me serais bien isolée tout de suite avec mon mari...
Les invités ont d'ailleurs commencé à rire et à toussoter, parce qu'on ne se séparait plus, et je sais que Don était aussi incapable de s'éloigner de moi que moi de lui...
Mais, bon... On avait la vie devant nous, n'est-ce pas?

C'est avec mon mariage que j'ai appris que Don n'avait plus de famille. Ses parents sont morts à six mois d'intervalle quand il avait dix-sept ans, emportés tous deux par un cancer foudroyant. C'est ce qui lui avait fait choisir la carrière médicale d'ailleurs, l'envie de se battre contre la maladie et la souffrance, pour essayer d'épargner à d'autres ce qu'il avait connu. Le seul parent qui lui restait, ce cousin germain avec lequel il avait été en concurrence amoureuse, était mort sans descendance. Il est le dernier des Lothario.

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Il faisait très beau ce jour-là, encore plus que d'habitude dans ce coin béni où il ne pleut pour ainsi dire que la nuit (et encore)... Nous avons dressé le buffet dans le jardin de la maison de Don (la mienne aussi, maintenant...), les invités ont pu profiter à loisir de l'extérieur, et des plats que le traiteur venait d'apporter.

Il régnait une douce euphorie, et même mes parents semblaient avoir abandonné leurs préjugés vis-à-vis de Don.
Mes anciens amoureux s'étaient faits une raison, et tous m'ont chaudement félicité et souhaité une vie entière de bonheur avec l'homme que j'aimais.

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À la nuit tombée, on échangeait encore les toasts et les voeux habituels, et tout le monde y est allé de son petit discours, mais celui qui m'a fait le plus chaud au coeur, c'est certainement celui de Nina :
" Aujourd'hui, a-t-elle dit, est un jour doublement béni à mes yeux, car il voit s'unir les deux personnes qui sont parmi les plus chères à mon coeur... Contrairement à beaucoup ici, j'ai toujours su que Don était un homme remarquable, et que la réputation qu'on lui avait faite n'était qu'une face bien limitée de son attachante personnalité, j'ai pour lui, depuis fort longtemps, une affection toute fraternelle et j'ai toujours trouvé auprès de lui le soutien dont j'ai eu besoin dans les moments difficiles... Quant à Léa, je me souviens très bien de l'adolescente un peu râleuse (râleuse? elle a bien dit "râleuse", qui ça, moi?...) que j'ai découverte le jour de son arrivée; tout de suite, sa petite moue bûtée, son charme évident m'ont plu. Par la suite, j'ai découvert un caractère volontaire et une gentillesse à toute épreuve, malgré ses colères et ses refus devant les événements qu'elle acceptait mal... Léa, Don, je vous aime, et je vous souhaite tout le bonheur du monde!..."

Oh, Nina, j'ai envie de pleurer!... Mais c'est de trop de joie, ne t'en fais pas!

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Enfin, ils sont partis!
Il est très tard, ou plutôt, très tôt...
Pour ne pas faillir à la tradition, Don m'a fait franchir dans ses bras le seuil principal... même si je l'avais déjà passé, plusieurs fois, tout à fait ... officieusement...

La nuit, ou ce qu'il en reste, est à nous. Et toutes les nuits, tous les jours qui vont suivre...
Je ne savais pas que le bonheur avait ce goût mouillé et tendre. Je suis si heureuse que je n'arrive pas encore à croire que c'est bien réel. Je vais vivre avec Don, jusqu'à, comme l'a dit l'officiant tout à l'heure, "que la mort nous sépare"... le plus tard possible...

Demain, nous partons à Venezia...

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J'aime cette maison, elle est un peu folle, avec sa façade pastel et sa piscine tarabiscotée... comme Don et moi!

Notre voyage de noces n'a duré qu'une petite semaine, mais ça a été merveilleux, mon époux a été un petit mari attentionné et toujours prêt à chercher ce qui pourrait me faire plaisir...

Maintenant, les choses sérieuses commencent. Je suis réaliste, croyez-le bien, je sais qu'il va nous falloir gérer le quotidien, la vie commune, toutes les petites habitudes de l'autre auxquelles on a pas forcément envie de se plier, les concessions mutuelles...
Et le travail. Nous avons tous deux des métiers prenants qui nous passionnent. Je travaille souvent de nuit. Don rentre souvent très tard. Nous ne sommes pas toujours libres le week-end non plus. Il faudra accommoder tout ça. Et Don est sur le point d'acheter sa clinique...

Nous sommes deux êtres indépendants par nature, il va falloir les assembler au même attelage...

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Fortuna'Sims
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